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Romains, chapitres et versets
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- Chapitre 16
Romains chapitre 1
Paul, serviteur de Jรฉsus-Christ, appelรฉ ร รชtre apรดtre, mis ร part pour annoncer l’Evangile de Dieu, –
qui avait รฉtรฉ promis auparavant de la part de Dieu par ses prophรจtes dans les saintes Ecritures,
et qui concerne son Fils nรฉ de la postรฉritรฉ de David, selon la chair,
et dรฉclarรฉ Fils de Dieu avec puissance, selon l’Esprit de saintetรฉ, par sa rรฉsurrection d’entre les morts, Jรฉsus-Christ notre Seigneur,
par qui nous avons reรงu la grรขce et l’apostolat, pour amener en son nom ร l’obรฉissance de la foi tous les paรฏens,
parmi lesquels vous รชtes aussi, vous qui avez รฉtรฉ appelรฉs par Jรฉsus-Christ, –
tous ceux qui, ร Rome, sont bien-aimรฉs de Dieu, appelรฉs ร รชtre saints: que la grรขce et la paix vous soient donnรฉes de la part de Dieu notre Pรจre et du Seigneur Jรฉsus-Christ!
Je rends d’abord grรขces ร mon Dieu par Jรฉsus-Christ, au sujet de vous tous, de ce que votre foi est renommรฉe dans le monde entier.
Dieu, que je sers en mon esprit dans l’Evangile de son Fils, m’est tรฉmoin que je fais sans cesse mention de vous,
demandant continuellement dans mes priรจres d’avoir enfin, par sa volontรฉ, le bonheur d’aller vers vous.
Car je dรฉsire vous voir, pour vous communiquer quelque don spirituel, afin que vous soyez affermis,
ou plutรดt, afin que nous soyons encouragรฉs ensemble au milieu de vous par la foi qui nous est commune, ร vous et ร moi.
Je ne veux pas vous laisser ignorer, frรจres, que j’ai souvent formรฉ le projet d’aller vous voir, afin de recueillir quelque fruit parmi vous, comme parmi les autres nations; mais j’en ai รฉtรฉ empรชchรฉ jusqu’ici.
Je me dois aux Grecs et aux barbares, aux savants et aux ignorants.
Ainsi j’ai un vif dรฉsir de vous annoncer aussi l’Evangile, ร vous qui รชtes ร Rome.
Car je n’ai point honte de l’Evangile: c’est une puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit, du Juif premiรจrement, puis du Grec,
parce qu’en lui est rรฉvรฉlรฉe la justice de Dieu par la foi et pour la foi, selon qu’il est รฉcrit: Le juste vivra par la foi.
La colรจre de Dieu se rรฉvรจle du ciel contre toute impiรฉtรฉ et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la vรฉritรฉ captive,
car ce qu’on peut connaรฎtre de Dieu est manifeste pour eux, Dieu le leur ayant fait connaรฎtre.
En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance รฉternelle et sa divinitรฉ, se voient comme ร l’oeil, depuis la crรฉation du monde, quand on les considรจre dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables,
puisque ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifiรฉ comme Dieu, et ne lui ont point rendu grรขces; mais ils se sont รฉgarรฉs dans leurs pensรฉes, et leur coeur sans intelligence a รฉtรฉ plongรฉ dans les tรฉnรจbres.
Se vantant d’รชtre sages, ils sont devenus fous;
et ils ont changรฉ la gloire du Dieu incorruptible en images reprรฉsentant l’homme corruptible, des oiseaux, des quadrupรจdes, et des reptiles.
C’est pourquoi Dieu les a livrรฉs ร l’impuretรฉ, selon les convoitises de leurs coeurs; en sorte qu’ils dรฉshonorent eux-mรชmes leurs propres corps;
eux qui ont changรฉ la vรฉritรฉ de Dieu en mensonge, et qui ont adorรฉ et servi la crรฉature au lieu du Crรฉateur, qui est bรฉni รฉternellement. Amen!
C’est pourquoi Dieu les a livrรฉs ร des passions infรขmes: car leurs femmes ont changรฉ l’usage naturel en celui qui est contre nature;
et de mรชme les hommes, abandonnant l’usage naturel de la femme, se sont enflammรฉs dans leurs dรฉsirs les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infรขmes, et recevant en eux-mรชmes le salaire que mรฉritait leur รฉgarement.
Comme ils ne se sont pas souciรฉs de connaรฎtre Dieu, Dieu les a livrรฉs ร leur sens rรฉprouvรฉ, pour commettre des choses indignes,
tant remplis de toute espรจce d’injustice, de mรฉchancetรฉ, de cupiditรฉ, de malice; pleins d’envie, de meurtre, de querelle, de ruse, de malignitรฉ; rapporteurs,
mรฉdisants, impies, arrogants, hautains, fanfarons, ingรฉnieux au mal, rebelles ร leurs parents,
dรฉpourvus d’intelligence, de loyautรฉ, d’affection naturelle, de misรฉricorde.
Et, bien qu’ils connaissent le jugement de Dieu, dรฉclarant dignes de mort ceux qui commettent de telles choses, non seulement ils les font, mais ils approuvent ceux qui les font.
Romains chapitre 2
O homme, qui que tu sois, toi qui juges, tu es donc inexcusable; car, en jugeant les autres, tu te condamnes toi-mรชme, puisque toi qui juges, tu fais les mรชmes choses.
Nous savons, en effet, que le jugement de Dieu contre ceux qui commettent de telles choses est selon la vรฉritรฉ.
Et penses-tu, รด homme, qui juges ceux qui commettent de telles choses, et qui les fais, que tu รฉchapperas au jugement de Dieu?
Ou mรฉprises-tu les richesses de sa bontรฉ, de sa patience et de sa longanimitรฉ, ne reconnaissant pas que la bontรฉ de Dieu te pousse ร la repentance?
Mais, par ton endurcissement et par ton coeur impรฉnitent, tu t’amasses un trรฉsor de colรจre pour le jour de la colรจre et de la manifestation du juste jugement de Dieu,
qui rendra ร chacun selon ses oeuvres;
rรฉservant la vie รฉternelle ร ceux qui, par la persรฉvรฉrance ร bien faire, cherchent l’honneur, la gloire et l’immortalitรฉ;
mais l’irritation et la colรจre ร ceux qui, par esprit de dispute, sont rebelles ร la vรฉritรฉ et obรฉissent ร l’injustice.
Tribulation et angoisse sur toute รขme d’homme qui fait le mal, sur le Juif premiรจrement, puis sur le Grec!
Gloire, honneur et paix pour quiconque fait le bien, pour le Juif premiรจrement, puis pour le Grec!
Car devant Dieu il n’y a point d’acception de personnes.
Tous ceux qui ont pรฉchรฉ sans la loi pรฉriront aussi sans la loi, et tous ceux qui ont pรฉchรฉ avec la loi seront jugรฉs par la loi.
Ce ne sont pas, en effet, ceux qui รฉcoutent la loi qui sont justes devant Dieu, mais ce sont ceux qui la mettent en pratique qui seront justifiรฉs.
Quand les paรฏens, qui n’ont point la loi, font naturellement ce que prescrit la loi, ils sont, eux qui n’ont point la loi, une loi pour eux-mรชmes;
ils montrent que l’oeuvre de la loi est รฉcrite dans leurs coeurs, leur conscience en rendant tรฉmoignage, et leurs pensรฉes s’accusant ou se dรฉfendant tour ร tour.
C’est ce qui paraรฎtra au jour oรน, selon mon Evangile, Dieu jugera par Jรฉsus-Christ les actions secrรจtes des hommes.
Toi qui te donnes le nom de Juif, qui te reposes sur la loi, qui te glorifies de Dieu,
qui connais sa volontรฉ, qui apprรฉcies la diffรฉrence des choses, รฉtant instruit par la loi;
toi qui te flattes d’รชtre le conducteur des aveugles, la lumiรจre de ceux qui sont dans les tรฉnรจbres,
le docteur des insensรฉs, le maรฎtre des ignorants, parce que tu as dans la loi la rรจgle de la science et de la vรฉritรฉ;
toi donc, qui enseignes les autres, tu ne t’enseignes pas toi-mรชme! Toi qui prรชches de ne pas dรฉrober, tu dรฉrobes!
Toi qui dis de ne pas commettre d’adultรจre, tu commets l’adultรจre! Toi qui as en abomination les idoles, tu commets des sacrilรจges!
Toi qui te fais une gloire de la loi, tu dรฉshonores Dieu par la transgression de la loi!
Car le nom de Dieu est ร cause de vous blasphรฉmรฉ parmi les paรฏens, comme cela est รฉcrit.
La circoncision est utile, si tu mets en pratique la loi; mais si tu transgresses la loi, ta circoncision devient incirconcision.
Si donc l’incirconcis observe les ordonnances de la loi, son incirconcision ne sera-t-elle pas tenue pour circoncision?
L’incirconcis de nature, qui accomplit la loi, ne te condamnera-t-il pas, toi qui la transgresses, tout en ayant la lettre de la loi et la circoncision?
Le Juif, ce n’est pas celui qui en a les dehors; et la circoncision, ce n’est pas celle qui est visible dans la chair.
Mais le Juif, c’est celui qui l’est intรฉrieurement; et la circoncision, c’est celle du coeur, selon l’esprit et non selon la lettre. La louange de ce Juif ne vient pas des hommes, mais de Dieu.
Romains chapitre 3
Quel est donc l’avantage des Juifs, ou quelle est l’utilitรฉ de la circoncision?
Il est grand de toute maniรจre, et tout d’abord en ce que les oracles de Dieu leur ont รฉtรฉ confiรฉs.
Eh quoi! si quelques-uns n’ont pas cru, leur incrรฉdulitรฉ anรฉantira-t-elle la fidรฉlitรฉ de Dieu?
Loin de lร ! Que Dieu, au contraire, soit reconnu pour vrai, et tout homme pour menteur, selon qu’il est รฉcrit: Afin que tu sois trouvรฉ juste dans tes paroles, Et que tu triomphes lorsqu’on te juge.
Mais si notre injustice รฉtablit la justice de Dieu, que dirons-nous? Dieu est-il injuste quand il dรฉchaรฎne sa colรจre? Je parle ร la maniรจre des hommes.
Loin de lร ! Autrement, comment Dieu jugerait-il le monde?
Et si, par mon mensonge, la vรฉritรฉ de Dieu รฉclate davantage pour sa gloire, pourquoi suis-je moi-mรชme encore jugรฉ comme pรฉcheur?
Et pourquoi ne ferions-nous pas le mal afin qu’il en arrive du bien, comme quelques-uns, qui nous calomnient, prรฉtendent que nous le disons? La condamnation de ces gens est juste.
Quoi donc! sommes-nous plus excellents? Nullement. Car nous avons dรฉjร prouvรฉ que tous, Juifs et Grecs, sont sous l’empire du pรฉchรฉ,
selon qu’il est รฉcrit: Il n’y a point de juste, Pas mรชme un seul;
Nul n’est intelligent, Nul ne cherche Dieu;
Tous sont รฉgarรฉs, tous sont pervertis; Il n’en est aucun qui fasse le bien, Pas mรชme un seul;
Leur gosier est un sรฉpulcre ouvert; Ils se servent de leurs langues pour tromper; Ils ont sous leurs lรจvres un venin d’aspic;
Leur bouche est pleine de malรฉdiction et d’amertume;
Ils ont les pieds lรฉgers pour rรฉpandre le sang;
La destruction et le malheur sont sur leur route;
Ils ne connaissent pas le chemin de la paix;
La crainte de Dieu n’est pas devant leurs yeux.
Or, nous savons que tout ce que dit la loi, elle le dit ร ceux qui sont sous la loi, afin que toute bouche soit fermรฉe, et que tout le monde soit reconnu coupable devant Dieu.
Car nul ne sera justifiรฉ devant lui par les oeuvres de la loi, puisque c’est par la loi que vient la connaissance du pรฉchรฉ.
Mais maintenant, sans la loi est manifestรฉe la justice de Dieu, ร laquelle rendent tรฉmoignage la loi et les prophรจtes,
justice de Dieu par la foi en Jรฉsus-Christ pour tous ceux qui croient. Il n’y a point de distinction.
Car tous ont pรฉchรฉ et sont privรฉs de la gloire de Dieu;
et ils sont gratuitement justifiรฉs par sa grรขce, par le moyen de la rรฉdemption qui est en Jรฉsus-Christ.
C’est lui que Dieu a destinรฉ, par son sang, ร รชtre, pour ceux qui croiraient victime propitiatoire, afin de montrer sa justice, parce qu’il avait laissรฉ impunis les pรฉchรฉs commis auparavant, au temps de sa patience, afin, dis-je,
de montrer sa justice dans le temps prรฉsent, de maniรจre ร รชtre juste tout en justifiant celui qui a la foi en Jรฉsus.
Oรน donc est le sujet de se glorifier? Il est exclu. Par quelle loi? Par la loi des oeuvres? Non, mais par la loi de la foi.
Car nous pensons que l’homme est justifiรฉ par la foi, sans les oeuvres de la loi.
Ou bien Dieu est-il seulement le Dieu des Juifs? Ne l’est-il pas aussi des paรฏens? Oui, il l’est aussi des paรฏens,
puisqu’il y a un seul Dieu, qui justifiera par la foi les circoncis, et par la foi les incirconcis.
Anรฉantissons-nous donc la loi par la foi? Loin de lร ! Au contraire, nous confirmons la loi.
Romains chapitre 4
Que dirons-nous donc qu’Abraham, notre pรจre, a obtenu selon la chair?
Si Abraham a รฉtรฉ justifiรฉ par les oeuvres, il a sujet de se glorifier, mais non devant Dieu.
Car que dit l’Ecriture? Abraham crut ร Dieu, et cela lui fut imputรฉ ร justice.
Or, ร celui qui fait une oeuvre, le salaire est imputรฉ, non comme une grรขce, mais comme une chose due;
et ร celui qui ne fait point d’oeuvre, mais qui croit en celui qui justifie l’impie, sa foi lui est imputรฉe ร justice.
De mรชme David exprime le bonheur de l’homme ร qui Dieu impute la justice sans les oeuvres:
Heureux ceux dont les iniquitรฉs sont pardonnรฉes, Et dont les pรฉchรฉs sont couverts!
Heureux l’homme ร qui le Seigneur n’impute pas son pรฉchรฉ!
Ce bonheur n’est-il que pour les circoncis, ou est-il รฉgalement pour les incirconcis? Car nous disons que la foi fut imputรฉe ร justice ร Abraham.
Comment donc lui fut-elle imputรฉe? Etait-ce aprรจs, ou avant sa circoncision? Il n’รฉtait pas encore circoncis, il รฉtait incirconcis.
Et il reรงut le signe de la circoncision, comme sceau de la justice qu’il avait obtenue par la foi quand il รฉtait incirconcis, afin d’รชtre le pรจre de tous les incirconcis qui croient, pour que la justice leur fรปt aussi imputรฉe,
et le pรจre des circoncis, qui ne sont pas seulement circoncis, mais encore qui marchent sur les traces de la foi de notre pรจre Abraham quand il รฉtait incirconcis.
En effet, ce n’est pas par la loi que l’hรฉritage du monde a รฉtรฉ promis ร Abraham ou ร sa postรฉritรฉ, c’est par la justice de la foi.
Car, si les hรฉritiers le sont par la loi, la foi est vaine, et la promesse est anรฉantie,
parce que la loi produit la colรจre, et que lร oรน il n’y a point de loi il n’y a point non plus de transgression.
C’est pourquoi les hรฉritiers le sont par la foi, pour que ce soit par grรขce, afin que la promesse soit assurรฉe ร toute la postรฉritรฉ, non seulement ร celle qui est sous la loi, mais aussi ร celle qui a la foi d’Abraham, notre pรจre ร tous,
selon qu’il est รฉcrit: Je t’ai รฉtabli pรจre d’un grand nombre de nations. Il est notre pรจre devant celui auquel il a cru, Dieu, qui donne la vie aux morts, et qui appelle les choses qui ne sont point comme si elles รฉtaient.
Espรฉrant contre toute espรฉrance, il crut, en sorte qu’il devint pรจre d’un grand nombre de nations, selon ce qui lui avait รฉtรฉ dit: Telle sera ta postรฉritรฉ.
Et, sans faiblir dans la foi, il ne considรฉra point que son corps รฉtait dรฉjร usรฉ, puisqu’il avait prรจs de cent ans, et que Sara n’รฉtait plus en รฉtat d’avoir des enfants.
Il ne douta point, par incrรฉdulitรฉ, au sujet de la promesse de Dieu; mais il fut fortifiรฉ par la foi, donnant gloire ร Dieu,
et ayant la pleine conviction que ce qu’il promet il peut aussi l’accomplir.
C’est pourquoi cela lui fut imputรฉ ร justice.
Mais ce n’est pas ร cause de lui seul qu’il est รฉcrit que cela lui fut imputรฉ;
c’est encore ร cause de nous, ร qui cela sera imputรฉ, ร nous qui croyons en celui qui a ressuscitรฉ des morts Jรฉsus notre Seigneur,
lequel a รฉtรฉ livrรฉ pour nos offenses, et est ressuscitรฉ pour notre justification.
Romains chapitre 5
Etant donc justifiรฉs par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jรฉsus-Christ,
qui nous devons d’avoir eu par la foi accรจs ร cette grรขce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l’espรฉrance de la gloire de Dieu.
Bien plus, nous nous glorifions mรชme des afflictions, sachant que l’affliction produit la persรฉvรฉrance,
la persรฉvรฉrance la victoire dans l’รฉpreuve, et cette victoire l’espรฉrance.
Or, l’espรฉrance ne trompe point, parce que l’amour de Dieu est rรฉpandu dans nos coeurs par le Saint-Esprit qui nous a รฉtรฉ donnรฉ.
Car, lorsque nous รฉtions encore sans force, Christ, au temps marquรฉ, est mort pour des impies.
A peine mourrait-on pour un juste; quelqu’un peut-รชtre mourrait-il pour un homme de bien.
Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous รฉtions encore des pรฉcheurs, Christ est mort pour nous.
A plus forte raison donc, maintenant que nous sommes justifiรฉs par son sang, serons-nous sauvรฉs par lui de la colรจre.
Car si, lorsque nous รฉtions ennemis, nous avons รฉtรฉ rรฉconciliรฉs avec Dieu par la mort de son Fils, ร plus forte raison, รฉtant rรฉconciliรฉs, serons-nous sauvรฉs par sa vie.
Et non seulement cela, mais encore nous nous glorifions en Dieu par notre Seigneur Jรฉsus-Christ, par qui maintenant nous avons obtenu la rรฉconciliation.
C’est pourquoi, comme par un seul homme le pรฉchรฉ est entrรฉ dans le monde, et par le pรฉchรฉ la mort, et qu’ainsi la mort s’est รฉtendue sur tous les hommes, parce que tous ont pรฉchรฉ,…
car jusqu’ร la loi le pรฉchรฉ รฉtait dans le monde. Or, le pรฉchรฉ n’est pas imputรฉ, quand il n’y a point de loi.
Cependant la mort a rรฉgnรฉ depuis Adam jusqu’ร Moรฏse, mรชme sur ceux qui n’avaient pas pรฉchรฉ par une transgression semblable ร celle d’Adam, lequel est la figure de celui qui devait venir.
Mais il n’en est pas du don gratuit comme de l’offense; car, si par l’offense d’un seul il en est beaucoup qui sont morts, ร plus forte raison la grรขce de Dieu et le don de la grรขce venant d’un seul homme, Jรฉsus-Christ, ont-ils รฉtรฉ abondamment rรฉpandus sur beaucoup.
Et il n’en est pas du don comme de ce qui est arrivรฉ par un seul qui a pรฉchรฉ; car c’est aprรจs une seule offense que le jugement est devenu condamnation, tandis que le don gratuit devient justification aprรจs plusieurs offenses.
Si par l’offense d’un seul la mort a rรฉgnรฉ par lui seul, ร plus forte raison ceux qui reรงoivent l’abondance de la grรขce et du don de la justice rรฉgneront-ils dans la vie par Jรฉsus-Christ lui seul.
Ainsi donc, comme par une seule offense la condamnation a atteint tous les hommes, de mรชme par un seul acte de justice la justification qui donne la vie s’รฉtend ร tous les hommes.
Car, comme par la dรฉsobรฉissance d’un seul homme beaucoup ont รฉtรฉ rendus pรฉcheurs, de mรชme par l’obรฉissance d’un seul beaucoup seront rendus justes.
Or, la loi est intervenue pour que l’offense abondรขt, mais lร oรน le pรฉchรฉ a abondรฉ, la grรขce a surabondรฉ,
afin que, comme le pรฉchรฉ a rรฉgnรฉ par la mort, ainsi la grรขce rรฉgnรขt par la justice pour la vie รฉternelle, par Jรฉsus-Christ notre Seigneur.
Romains chapitre 6
Que dirons-nous donc? Demeurerions-nous dans le pรฉchรฉ, afin que la grรขce abonde?
Loin de lร ! Nous qui sommes morts au pรฉchรฉ, comment vivrions-nous encore dans le pรฉchรฉ?
Ignorez-vous que nous tous qui avons รฉtรฉ baptisรฉs en Jรฉsus-Christ, c’est en sa mort que nous avons รฉtรฉ baptisรฉs?
Nous avons donc รฉtรฉ ensevelis avec lui par le baptรชme en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscitรฉ des morts par la gloire du Pรจre, de mรชme nous aussi nous marchions en nouveautรฉ de vie.
En effet, si nous sommes devenus une mรชme plante avec lui par la conformitรฉ ร sa mort, nous le serons aussi par la conformitรฉ ร sa rรฉsurrection,
sachant que notre vieil homme a รฉtรฉ crucifiรฉ avec lui, afin que le corps du pรฉchรฉ fรปt dรฉtruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du pรฉchรฉ;
car celui qui est mort est libre du pรฉchรฉ.
Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui,
sachant que Christ ressuscitรฉ des morts ne meurt plus; la mort n’a plus de pouvoir sur lui.
Car il est mort, et c’est pour le pรฉchรฉ qu’il est mort une fois pour toutes; il est revenu ร la vie, et c’est pour Dieu qu’il vit.
Ainsi vous-mรชmes, regardez-vous comme morts au pรฉchรฉ, et comme vivants pour Dieu en Jรฉsus-Christ.
Que le pรฉchรฉ ne rรจgne donc point dans votre corps mortel, et n’obรฉissez pas ร ses convoitises.
Ne livrez pas vos membres au pรฉchรฉ, comme des instruments d’iniquitรฉ; mais donnez-vous vous-mรชmes ร Dieu, comme รฉtant vivants de morts que vous รฉtiez, et offrez ร Dieu vos membres, comme des instruments de justice.
Car le pรฉchรฉ n’aura point de pouvoir sur vous, puisque vous รชtes, non sous la loi, mais sous la grรขce.
Quoi donc! Pรฉcherions-nous, parce que nous sommes, non sous la loi, mais sous la grรขce? Loin de lร !
Ne savez-vous pas qu’en vous livrant ร quelqu’un comme esclaves pour lui obรฉir, vous รชtes esclaves de celui ร qui vous obรฉissez, soit du pรฉchรฉ qui conduit ร la mort, soit de l’obรฉissance qui conduit ร la justice?
Mais grรขces soient rendues ร Dieu de ce que, aprรจs avoir รฉtรฉ esclaves du pรฉchรฉ, vous avez obรฉi de coeur ร la rรจgle de doctrine dans laquelle vous avez รฉtรฉ instruits.
Ayant รฉtรฉ affranchis du pรฉchรฉ, vous รชtes devenus esclaves de la justice. –
Je parle ร la maniรจre des hommes, ร cause de la faiblesse de votre chair. -De mรชme donc que vous avez livrรฉ vos membres comme esclaves ร l’impuretรฉ et ร l’iniquitรฉ, pour arriver ร l’iniquitรฉ, ainsi maintenant livrez vos membres comme esclaves ร la justice, pour arriver ร la saintetรฉ.
Car, lorsque vous รฉtiez esclaves du pรฉchรฉ, vous รฉtiez libres ร l’รฉgard de la justice.
Quels fruits portiez-vous alors? Des fruits dont vous rougissez aujourd’hui. Car la fin de ces choses, c’est la mort.
Mais maintenant, รฉtant affranchis du pรฉchรฉ et devenus esclaves de Dieu, vous avez pour fruit la saintetรฉ et pour fin la vie รฉternelle.
Car le salaire du pรฉchรฉ, c’est la mort; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie รฉternelle en Jรฉsus-Christ notre Seigneur.
Romains chapitre 7
Ignorez-vous, frรจres, -car je parle ร des gens qui connaissent la loi, -que la loi exerce son pouvoir sur l’homme aussi longtemps qu’il vit?
Ainsi, une femme mariรฉe est liรฉe par la loi ร son mari tant qu’il est vivant; mais si le mari meurt, elle est dรฉgagรฉe de la loi qui la liait ร son mari.
Si donc, du vivant de son mari, elle devient la femme d’un autre homme, elle sera appelรฉe adultรจre; mais si le mari meurt, elle est affranchie de la loi, de sorte qu’elle n’est point adultรจre en devenant la femme d’un autre.
De mรชme, mes frรจres, vous aussi vous avez รฉtรฉ, par le corps de Christ, mis ร mort en ce qui concerne la loi, pour que vous apparteniez ร un autre, ร celui qui est ressuscitรฉ des morts, afin que nous portions des fruits pour Dieu.
Car, lorsque nous รฉtions dans la chair, les passions des pรฉchรฉs provoquรฉes par la loi agissaient dans nos membres, de sorte que nous portions des fruits pour la mort.
Mais maintenant, nous avons รฉtรฉ dรฉgagรฉs de la loi, รฉtant morts ร cette loi sous laquelle nous รฉtions retenus, de sorte que nous servons dans un esprit nouveau, et non selon la lettre qui a vieilli.
Que dirons-nous donc? La loi est-elle pรฉchรฉ? Loin de lร ! Mais je n’ai connu le pรฉchรฉ que par la loi. Car je n’aurais pas connu la convoitise, si la loi n’eรปt dit: Tu ne convoiteras point.
Et le pรฉchรฉ, saisissant l’occasion, produisit en moi par le commandement toutes sortes de convoitises; car sans loi le pรฉchรฉ est mort.
Pour moi, รฉtant autrefois sans loi, je vivais; mais quand le commandement vint, le pรฉchรฉ reprit vie, et moi je mourus.
Ainsi, le commandement qui conduit ร la vie se trouva pour moi conduire ร la mort.
Car le pรฉchรฉ saisissant l’occasion, me sรฉduisit par le commandement, et par lui me fit mourir.
La loi donc est sainte, et le commandement est saint, juste et bon.
Ce qui est bon a-t-il donc รฉtรฉ pour moi une cause de mort? Loin de lร ! Mais c’est le pรฉchรฉ, afin qu’il se manifestรขt comme pรฉchรฉ en me donnant la mort par ce qui est bon, et que, par le commandement, il devรฎnt condamnable au plus haut point.
Nous savons, en effet, que la loi est spirituelle; mais moi, je suis charnel, vendu au pรฉchรฉ.
Car je ne sais pas ce que je fais: je ne fais point ce que je veux, et je fais ce que je hais.
Or, si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par lร que la loi est bonne.
Et maintenant ce n’est plus moi qui le fais, mais c’est le pรฉchรฉ qui habite en moi.
Ce qui est bon, je le sais, n’habite pas en moi, c’est-ร -dire dans ma chair: j’ai la volontรฉ, mais non le pouvoir de faire le bien.
Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas.
Et si je fais ce que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui le fais, c’est le pรฉchรฉ qui habite en moi.
Je trouve donc en moi cette loi: quand je veux faire le bien, le mal est attachรฉ ร moi.
Car je prends plaisir ร la loi de Dieu, selon l’homme intรฉrieur;
mais je vois dans mes membres une autre loi, qui lutte contre la loi de mon entendement, et qui me rend captif de la loi du pรฉchรฉ, qui est dans mes membres.
Misรฉrable que je suis! Qui me dรฉlivrera du corps de cette mort?…
Grรขces soient rendues ร Dieu par Jรฉsus-Christ notre Seigneur!… Ainsi donc, moi-mรชme, je suis par l’entendement esclave de la loi de Dieu, et je suis par la chair esclave de la loi du pรฉchรฉ.
Romains chapitre 8
Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jรฉsus-Christ.
En effet, la loi de l’esprit de vie en Jรฉsus-Christ m’a affranchi de la loi du pรฉchรฉ et de la mort.
Car chose impossible ร la loi, parce que la chair la rendait sans force, -Dieu a condamnรฉ le pรฉchรฉ dans la chair, en envoyant, ร cause du pรฉchรฉ, son propre Fils dans une chair semblable ร celle du pรฉchรฉ,
et cela afin que la justice de la loi fรปt accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’esprit.
Ceux, en effet, qui vivent selon la chair, s’affectionnent aux choses de la chair, tandis que ceux qui vivent selon l’esprit s’affectionnent aux choses de l’esprit.
Et l’affection de la chair, c’est la mort, tandis que l’affection de l’esprit, c’est la vie et la paix;
car l’affection de la chair est inimitiรฉ contre Dieu, parce qu’elle ne se soumet pas ร la loi de Dieu, et qu’elle ne le peut mรชme pas.
Or ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire ร Dieu.
Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l’esprit, si du moins l’Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas.
Et si Christ est en vous, le corps, il est vrai, est mort ร cause du pรฉchรฉ, mais l’esprit est vie ร cause de la justice.
Et si l’Esprit de celui qui a ressuscitรฉ Jรฉsus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscitรฉ Christ d’entre les morts rendra aussi la vie ร vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous.
Ainsi donc, frรจres, nous ne sommes point redevables ร la chair, pour vivre selon la chair.
Si vous vivez selon la chair, vous mourrez; mais si par l’Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez,
car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu.
Et vous n’avez point reรงu un esprit de servitude, pour รชtre encore dans la crainte; mais vous avez reรงu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions: Abba! Pรจre!
L’Esprit lui-mรชme rend tรฉmoignage ร notre esprit que nous sommes enfants de Dieu.
Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi hรฉritiers: hรฉritiers de Dieu, et cohรฉritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d’รชtre glorifiรฉs avec lui.
J’estime que les souffrances du temps prรฉsent ne sauraient รชtre comparรฉes ร la gloire ร venir qui sera rรฉvรฉlรฉe pour nous.
Aussi la crรฉation attend-elle avec un ardent dรฉsir la rรฉvรฉlation des fils de Dieu.
Car la crรฉation a รฉtรฉ soumise ร la vanitรฉ, -non de son grรฉ, mais ร cause de celui qui l’y a soumise, avec l’espรฉrance
qu’elle aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part ร la libertรฉ de la gloire des enfants de Dieu.
Or, nous savons que, jusqu’ร ce jour, la crรฉation tout entiรจre soupire et souffre les douleurs de l’enfantement.
Et ce n’est pas elle seulement; mais nous aussi, qui avons les prรฉmices de l’Esprit, nous aussi nous soupirons en nous-mรชmes, en attendant l’adoption, la rรฉdemption de notre corps.
Car c’est en espรฉrance que nous sommes sauvรฉs. Or, l’espรฉrance qu’on voit n’est plus espรฉrance: ce qu’on voit, peut-on l’espรฉrer encore?
Mais si nous espรฉrons ce que nous ne voyons pas, nous l’attendons avec persรฉvรฉrance.
De mรชme aussi l’Esprit nous aide dans notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu’il nous convient de demander dans nos priรจres. Mais l’Esprit lui-mรชme intercรจde par des soupirs inexprimables;
et celui qui sonde les coeurs connaรฎt quelle est la pensรฉe de l’Esprit, parce que c’est selon Dieu qu’il intercรจde en faveur des saints.
Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelรฉs selon son dessein.
Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prรฉdestinรฉs ร รชtre semblables ร l’image de son Fils, afin que son Fils fรปt le premier-nรฉ entre plusieurs frรจres.
Et ceux qu’il a prรฉdestinรฉs, il les a aussi appelรฉs; et ceux qu’il a appelรฉs, il les a aussi justifiรฉs; et ceux qu’il a justifiรฉs, il les a aussi glorifiรฉs.
Que dirons-nous donc ร l’รฉgard de ces choses? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous?
Lui, qui n’a point รฉpargnรฉ son propre Fils, mais qui l’a livrรฉ pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui?
Qui accusera les รฉlus de Dieu? C’est Dieu qui justifie!
Qui les condamnera? Christ est mort; bien plus, il est ressuscitรฉ, il est ร la droite de Dieu, et il intercรจde pour nous!
Qui nous sรฉparera de l’amour de Christ? Sera-ce la tribulation, ou l’angoisse, ou la persรฉcution, ou la faim, ou la nuditรฉ, ou le pรฉril, ou l’รฉpรฉe?
selon qu’il est รฉcrit: C’est ร cause de toi qu’on nous met ร mort tout le jour, Qu’on nous regarde comme des brebis destinรฉes ร la boucherie.
Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimรฉs.
Car j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses prรฉsentes ni les choses ร venir, ni les puissances,
ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre crรฉature ne pourra nous sรฉparer de l’amour de Dieu manifestรฉ en Jรฉsus-Christ notre Seigneur.
Romains chapitre 9
Je dis la vรฉritรฉ en Christ, je ne mens point, ma conscience m’en rend tรฉmoignage par le Saint-Esprit:
J’รฉprouve une grande tristesse, et j’ai dans le coeur un chagrin continuel.
Car je voudrais moi-mรชme รชtre anathรจme et sรฉparรฉ de Christ pour mes frรจres, mes parents selon la chair,
qui sont Israรฉlites, ร qui appartiennent l’adoption, et la gloire, et les alliances, et la loi, et le culte, et les promesses,
et les patriarches, et de qui est issu, selon la chair, le Christ, qui est au-dessus de toutes choses, Dieu bรฉni รฉternellement. Amen!
Ce n’est point ร dire que la parole de Dieu soit restรฉe sans effet. Car tous ceux qui descendent d’Israรซl ne sont pas Israรซl,
et, pour รชtre la postรฉritรฉ d’Abraham, ils ne sont pas tous ses enfants; mais il est dit: En Isaac sera nommรฉe pour toi une postรฉritรฉ,
c’est-ร -dire que ce ne sont pas les enfants de la chair qui sont enfants de Dieu, mais que ce sont les enfants de la promesse qui sont regardรฉs comme la postรฉritรฉ.
Voici, en effet, la parole de la promesse: Je reviendrai ร cette mรชme รฉpoque, et Sara aura un fils.
Et, de plus, il en fut ainsi de Rรฉbecca, qui conรงut du seul Isaac notre pรจre;
car, quoique les enfants ne fussent pas encore nรฉs et qu’ils n’eussent fait ni bien ni mal, -afin que le dessein d’รฉlection de Dieu subsistรขt, sans dรฉpendre des oeuvres, et par la seule volontรฉ de celui qui appelle, –
il fut dit ร Rรฉbecca: L’aรฎnรฉ sera assujetti au plus jeune;
selon qu’il est รฉcrit: J’ai aimรฉ Jacob Et j’ai haรฏ Esaรผ.
Que dirons-nous donc? Y a-t-il en Dieu de l’injustice? Loin de lร !
Car il dit ร Moรฏse: Je ferai misรฉricorde ร qui je fais misรฉricorde, et j’aurai compassion de qui j’ai compassion.
Ainsi donc, cela ne dรฉpend ni de celui qui veut, ni de celui qui court, mais de Dieu qui fait misรฉricorde.
Car l’Ecriture dit ร Pharaon: Je t’ai suscitรฉ ร dessein pour montrer en toi ma puissance, et afin que mon nom soit publiรฉ par toute la terre.
Ainsi, il fait misรฉricorde ร qui il veut, et il endurcit qui il veut.
Tu me diras: Pourquoi blรขme-t-il encore? Car qui est-ce qui rรฉsiste ร sa volontรฉ?
O homme, toi plutรดt, qui es-tu pour contester avec Dieu? Le vase d’argile dira-t-il ร celui qui l’a formรฉ: Pourquoi m’as-tu fait ainsi?
Le potier n’est-il pas maรฎtre de l’argile, pour faire avec la mรชme masse un vase d’honneur et un vase d’un usage vil?
Et que dire, si Dieu, voulant montrer sa colรจre et faire connaรฎtre sa puissance, a supportรฉ avec une grande patience des vases de colรจre formรฉs pour la perdition,
et s’il a voulu faire connaรฎtre la richesse de sa gloire envers des vases de misรฉricorde qu’il a d’avance prรฉparรฉs pour la gloire?
Ainsi nous a-t-il appelรฉs, non seulement d’entre les Juifs, mais encore d’entre les paรฏens,
selon qu’il le dit dans Osรฉe: J’appellerai mon peuple celui qui n’รฉtait pas mon peuple, et bien-aimรฉe celle qui n’รฉtait pas la bien-aimรฉe;
et lร oรน on leur disait: Vous n’รชtes pas mon peuple! ils seront appelรฉs fils du Dieu vivant.
Esaรฏe, de son cรดtรฉ, s’รฉcrie au sujet d’Israรซl: Quand le nombre des fils d’Israรซl serait comme le sable de la mer, Un reste seulement sera sauvรฉ.
Car le Seigneur exรฉcutera pleinement et promptement sur la terre ce qu’il a rรฉsolu.
Et, comme Esaรฏe l’avait dit auparavant: Si le Seigneur des armรฉes Ne nous eรปt laissรฉ une postรฉritรฉ, Nous serions devenus comme Sodome, Nous aurions รฉtรฉ semblables ร Gomorrhe.
Que dirons-nous donc? Les paรฏens, qui ne cherchaient pas la justice, ont obtenu la justice, la justice qui vient de la foi,
tandis qu’Israรซl, qui cherchait une loi de justice, n’est pas parvenu ร cette loi.
Pourquoi? Parce qu’Israรซl l’a cherchรฉe, non par la foi, mais comme provenant des oeuvres. Ils se sont heurtรฉs contre la pierre d’achoppement,
selon qu’il est รฉcrit: Voici, je mets en Sion une pierre d’achoppement Et un rocher de scandale, Et celui qui croit en lui ne sera point confus.
Romains chapitre 10
Frรจres, le voeu de mon coeur et ma priรจre ร Dieu pour eux, c’est qu’ils soient sauvรฉs.
Je leur rends le tรฉmoignage qu’ils ont du zรจle pour Dieu, mais sans intelligence:
ne connaissant pas la justice de Dieu, et cherchant ร รฉtablir leur propre justice, ils ne se sont pas soumis ร la justice de Dieu;
car Christ est la fin de la loi, pour la justification de tous ceux qui croient.
En effet, Moรฏse dรฉfinit ainsi la justice qui vient de la loi: L’homme qui mettra ces choses en pratique vivra par elles.
Mais voici comment parle la justice qui vient de la foi: Ne dis pas en ton coeur: Qui montera au ciel? c’est en faire descendre Christ;
ou: Qui descendra dans l’abรฎme? c’est faire remonter Christ d’entre les morts.
Que dit-elle donc? La parole est prรจs de toi, dans ta bouche et dans ton coeur. Or, c’est la parole de la foi, que nous prรชchons.
Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jรฉsus, et si tu crois dans ton coeur que Dieu l’a ressuscitรฉ des morts, tu seras sauvรฉ.
Car c’est en croyant du coeur qu’on parvient ร la justice, et c’est en confessant de la bouche qu’on parvient au salut,
selon ce que dit l’Ecriture: Quiconque croit en lui ne sera point confus.
Il n’y a aucune diffรฉrence, en effet, entre le Juif et le Grec, puisqu’ils ont tous un mรชme Seigneur, qui est riche pour tous ceux qui l’invoquent.
Car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvรฉ.
Comment donc invoqueront-ils celui en qui ils n’ont pas cru? Et comment croiront-ils en celui dont ils n’ont pas entendu parler? Et comment en entendront-ils parler, s’il n’y a personne qui prรชche?
Et comment y aura-t-il des prรฉdicateurs, s’ils ne sont pas envoyรฉs? selon qu’il est รฉcrit: Qu’ils sont beaux Les pieds de ceux qui annoncent la paix, De ceux qui annoncent de bonnes nouvelles!
Mais tous n’ont pas obรฉi ร la bonne nouvelle. Aussi Esaรฏe dit-il: Seigneur, Qui a cru ร notre prรฉdication?
Ainsi la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole de Christ.
Mais je dis: N’ont-ils pas entendu? Au contraire! Leur voix est allรฉe par toute la terre, Et leurs paroles jusqu’aux extrรฉmitรฉs du monde.
Mais je dis: Israรซl ne l’a-t-il pas su? Moรฏse le premier dit: J’exciterai votre jalousie par ce qui n’est point une nation, je provoquerai votre colรจre par une nation sans intelligence.
Et Esaรฏe pousse la hardiesse jusqu’ร dire: J’ai รฉtรฉ trouvรฉ par ceux qui ne me cherchaient pas, Je me suis manifestรฉ ร ceux qui ne me demandaient pas.
Mais au sujet d’Israรซl, il dit: J’ai tendu mes mains tout le jour vers un peuple rebelle Et contredisant.
Romains chapitre 11
Je dis donc: Dieu a-t-il rejetรฉ son peuple? Loin de lร ! Car moi aussi je suis Israรฉlite, de la postรฉritรฉ d’Abraham, de la tribu de Benjamin.
Dieu n’a point rejetรฉ son peuple, qu’il a connu d’avance. Ne savez-vous pas ce que l’Ecriture rapporte d’Elie, comment il adresse ร Dieu cette plainte contre Israรซl:
Seigneur, ils ont tuรฉ tes prophรจtes, ils ont renversรฉ tes autels; je suis restรฉ moi seul, et ils cherchent ร m’รดter la vie?
Mais quelle rรฉponse Dieu lui fait-il? Je me suis rรฉservรฉ sept mille hommes, qui n’ont point flรฉchi le genou devant Baal.
De mรชme aussi dans le temps prรฉsent il y a un reste, selon l’รฉlection de la grรขce.
Or, si c’est par grรขce, ce n’est plus par les oeuvres; autrement la grรขce n’est plus une grรขce. Et si c’est par les oeuvres, ce n’est plus une grรขce; autrement l’oeuvre n’est plus une oeuvre.
Quoi donc? Ce qu’Israรซl cherche, il ne l’a pas obtenu, mais l’รฉlection l’a obtenu, tandis que les autres ont รฉtรฉ endurcis,
selon qu’il est รฉcrit: Dieu leur a donnรฉ un esprit d’assoupissement, Des yeux pour ne point voir, Et des oreilles pour ne point entendre, Jusqu’ร ce jour.
Et David dit: Que leur table soit pour eux un piรจge, Un filet, une occasion de chute, et une rรฉtribution!
Que leurs yeux soient obscurcis pour ne point voir, Et tiens leur dos continuellement courbรฉ!
Je dis donc: Est-ce pour tomber qu’ils ont bronchรฉ? Loin de lร ! Mais, par leur chute, le salut est devenu accessible aux paรฏens, afin qu’ils fussent excitรฉs ร la jalousie.
Or, si leur chute a รฉtรฉ la richesse du monde, et leur amoindrissement la richesse des paรฏens, combien plus en sera-t-il ainsi quand ils se convertiront tous.
Je vous le dis ร vous, paรฏens: en tant que je suis apรดtre des paรฏens, je glorifie mon ministรจre,
afin, s’il est possible, d’exciter la jalousie de ceux de ma race, et d’en sauver quelques-uns.
Car si leur rejet a รฉtรฉ la rรฉconciliation du monde, que sera leur rรฉintรฉgration, sinon une vie d’entre les morts?
Or, si les prรฉmices sont saintes, la masse l’est aussi; et si la racine est sainte, les branches le sont aussi.
Mais si quelques-unes des branches ont รฉtรฉ retranchรฉes, et si toi, qui รฉtais un olivier sauvage, tu as รฉtรฉ entรฉ ร leur place, et rendu participant de la racine et de la graisse de l’olivier,
ne te glorifie pas aux dรฉpens de ces branches. Si tu te glorifies, sache que ce n’est pas toi qui portes la racine, mais que c’est la racine qui te porte.
Tu diras donc: Les branches ont รฉtรฉ retranchรฉes, afin que moi je fusse entรฉ.
Cela est vrai; elles ont รฉtรฉ retranchรฉes pour cause d’incrรฉdulitรฉ, et toi, tu subsistes par la foi. Ne t’abandonne pas ร l’orgueil, mais crains;
car si Dieu n’a pas รฉpargnรฉ les branches naturelles, il ne t’รฉpargnera pas non plus.
Considรจre donc la bontรฉ et la sรฉvรฉritรฉ de Dieu: sรฉvรฉritรฉ envers ceux qui sont tombรฉs, et bontรฉ de Dieu envers toi, si tu demeures ferme dans cette bontรฉ; autrement, tu seras aussi retranchรฉ.
Eux de mรชme, s’ils ne persistent pas dans l’incrรฉdulitรฉ, ils seront entรฉs; car Dieu est puissant pour les enter de nouveau.
Si toi, tu as รฉtรฉ coupรฉ de l’olivier naturellement sauvage, et entรฉ contrairement ร ta nature sur l’olivier franc, ร plus forte raison eux seront-ils entรฉs selon leur nature sur leur propre olivier.
Car je ne veux pas, frรจres, que vous ignoriez ce mystรจre, afin que vous ne vous regardiez point comme sages, c’est qu’une partie d’Israรซl est tombรฉe dans l’endurcissement, jusqu’ร ce que la totalitรฉ des paรฏens soit entrรฉe.
Et ainsi tout Israรซl sera sauvรฉ, selon qu’il est รฉcrit: Le libรฉrateur viendra de Sion, Et il dรฉtournera de Jacob les impiรฉtรฉs;
Et ce sera mon alliance avec eux, Lorsque j’รดterai leurs pรฉchรฉs.
En ce qui concerne l’Evangile, ils sont ennemis ร cause de vous; mais en ce qui concerne l’รฉlection, ils sont aimรฉs ร cause de leurs pรจres.
Car Dieu ne se repent pas de ses dons et de son appel.
De mรชme que vous avez autrefois dรฉsobรฉi ร Dieu et que par leur dรฉsobรฉissance vous avez maintenant obtenu misรฉricorde,
de mรชme ils ont maintenant dรฉsobรฉi, afin que, par la misรฉricorde qui vous a รฉtรฉ faite, ils obtiennent aussi misรฉricorde.
Car Dieu a renfermรฉ tous les hommes dans la dรฉsobรฉissance, pour faire misรฉricorde ร tous.
O profondeur de la richesse, de la sagesse et de la science de Dieu! Que ses jugements sont insondables, et ses voies incomprรฉhensibles! Car
Qui a connu la pensรฉe du Seigneur, Ou qui a รฉtรฉ son conseiller?
Qui lui a donnรฉ le premier, pour qu’il ait ร recevoir en retour?
C’est de lui, par lui, et pour lui que sont toutes choses. A lui la gloire dans tous les siรจcles! Amen!
Romains chapitre 12
Je vous exhorte donc, frรจres, par les compassions de Dieu, ร offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agrรฉable ร Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable.
Ne vous conformez pas au siรจcle prรฉsent, mais soyez transformรฉs par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volontรฉ de Dieu, ce qui est bon, agrรฉable et parfait.
Par la grรขce qui m’a รฉtรฉ donnรฉe, je dis ร chacun de vous de n’avoir pas de lui-mรชme une trop haute opinion, mais de revรชtir des sentiments modestes, selon la mesure de foi que Dieu a dรฉpartie ร chacun.
Car, comme nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et que tous les membres n’ont pas la mรชme fonction,
ainsi, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps en Christ, et nous sommes tous membres les uns des autres.
Puisque nous avons des dons diffรฉrents, selon la grรขce qui nous a รฉtรฉ accordรฉe, que celui qui a le don de prophรฉtie l’exerce selon l’analogie de la foi;
que celui qui est appelรฉ au ministรจre s’attache ร son ministรจre; que celui qui enseigne s’attache ร son enseignement,
et celui qui exhorte ร l’exhortation. Que celui qui donne le fasse avec libรฉralitรฉ; que celui qui prรฉside le fasse avec zรจle; que celui qui pratique la misรฉricorde le fasse avec joie.
Que la charitรฉ soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur; attachez-vous fortement au bien.
Par amour fraternel, soyez pleins d’affection les uns pour les autres; par honneur, usez de prรฉvenances rรฉciproques.
Ayez du zรจle, et non de la paresse. Soyez fervents d’esprit. Servez le Seigneur.
Rรฉjouissez-vous en espรฉrance. Soyez patients dans l’affliction. Persรฉvรฉrez dans la priรจre.
Pourvoyez aux besoins des saints. Exercez l’hospitalitรฉ.
Bรฉnissez ceux qui vous persรฉcutent, bรฉnissez et ne maudissez pas.
Rรฉjouissez-vous avec ceux qui se rรฉjouissent; pleurez avec ceux qui pleurent.
Ayez les mรชmes sentiments les uns envers les autres. N’aspirez pas ร ce qui est รฉlevรฉ, mais laissez-vous attirer par ce qui est humble. Ne soyez point sages ร vos propres yeux.
Ne rendez ร personne le mal pour le mal. Recherchez ce qui est bien devant tous les hommes.
S’il est possible, autant que cela dรฉpend de vous, soyez en paix avec tous les hommes.
Ne vous vengez point vous-mรชmes, bien-aimรฉs, mais laissez agir la colรจre; car il est รฉcrit: A moi la vengeance, ร moi la rรฉtribution, dit le Seigneur.
Mais si ton ennemi a faim, donne-lui ร manger; s’il a soif, donne-lui ร boire; car en agissant ainsi, ce sont des charbons ardents que tu amasseras sur sa tรชte.
Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais surmonte le mal par le bien.
Romains chapitre 13
Que toute personne soit soumise aux autoritรฉs supรฉrieures; car il n’y a point d’autoritรฉ qui ne vienne de Dieu, et les autoritรฉs qui existent ont รฉtรฉ instituรฉes de Dieu.
C’est pourquoi celui qui s’oppose ร l’autoritรฉ rรฉsiste ร l’ordre que Dieu a รฉtabli, et ceux qui rรฉsistent attireront une condamnation sur eux-mรชmes.
Ce n’est pas pour une bonne action, c’est pour une mauvaise, que les magistrats sont ร redouter. Veux-tu ne pas craindre l’autoritรฉ? Fais-le bien, et tu auras son approbation.
Le magistrat est serviteur de Dieu pour ton bien. Mais si tu fais le mal, crains; car ce n’est pas en vain qu’il porte l’รฉpรฉe, รฉtant serviteur de Dieu pour exercer la vengeance et punir celui qui fait le mal.
Il est donc nรฉcessaire d’รชtre soumis, non seulement par crainte de la punition, mais encore par motif de conscience.
C’est aussi pour cela que vous payez les impรดts. Car les magistrats sont des ministres de Dieu entiรจrement appliquรฉs ร cette fonction.
Rendez ร tous ce qui leur est dรป: l’impรดt ร qui vous devez l’impรดt, le tribut ร qui vous devez le tribut, la crainte ร qui vous devez la crainte, l’honneur ร qui vous devez l’honneur.
Ne devez rien ร personne, si ce n’est de vous aimer les uns les autres; car celui qui aime les autres a accompli la loi.
En effet, les commandements: Tu ne commettras point d’adultรจre, tu ne tueras point, tu ne dรฉroberas point, tu ne convoiteras point, et ceux qu’il peut encore y avoir, se rรฉsument dans cette parole: Tu aimeras ton prochain comme toi-mรชme.
L’amour ne fait point de mal au prochain: l’amour est donc l’accomplissement de la loi.
Cela importe d’autant plus que vous savez en quel temps nous sommes: c’est l’heure de vous rรฉveiller enfin du sommeil, car maintenant le salut est plus prรจs de nous que lorsque nous avons cru.
La nuit est avancรฉe, le jour approche. Dรฉpouillons-nous donc des oeuvres des tรฉnรจbres, et revรชtons les armes de la lumiรจre.
Marchons honnรชtement, comme en plein jour, loin des excรจs et de l’ivrognerie, de la luxure et de l’impudicitรฉ, des querelles et des jalousies.
Mais revรชtez-vous du Seigneur Jรฉsus-Christ, et n’ayez pas soin de la chair pour en satisfaire les convoitises.
Romains chapitre 14
Faites accueil ร celui qui est faible dans la foi, et ne discutez pas sur les opinions.
Tel croit pouvoir manger de tout: tel autre, qui est faible, ne mange que des lรฉgumes.
Que celui qui mange ne mรฉprise point celui qui ne mange pas, et que celui qui ne mange pas ne juge point celui qui mange, car Dieu l’a accueilli.
Qui es-tu, toi qui juges un serviteur d’autrui? S’il se tient debout, ou s’il tombe, cela regarde son maรฎtre. Mais il se tiendra debout, car le Seigneur a le pouvoir de l’affermir.
Tel fait une distinction entre les jours; tel autre les estime tous รฉgaux. Que chacun ait en son esprit une pleine conviction.
Celui qui distingue entre les jours agit ainsi pour le Seigneur. Celui qui mange, c’est pour le Seigneur qu’il mange, car il rend grรขces ร Dieu; celui qui ne mange pas, c’est pour le Seigneur qu’il ne mange pas, et il rend grรขces ร Dieu.
En effet, nul de nous ne vit pour lui-mรชme, et nul ne meurt pour lui-mรชme.
Car si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur; et si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur. Soit donc que nous vivions, soit que nous mourions, nous sommes au Seigneur.
Car Christ est mort et il a vรฉcu, afin de dominer sur les morts et sur les vivants.
Mais toi, pourquoi juges-tu ton frรจre? ou toi, pourquoi mรฉprises-tu ton frรจre? puisque nous comparaรฎtrons tous devant le tribunal de Dieu.
Car il est รฉcrit: Je suis vivant, dit le Seigneur, Tout genou flรฉchira devant moi, Et toute langue donnera gloire ร Dieu.
Ainsi chacun de nous rendra compte ร Dieu pour lui-mรชme.
Ne nous jugeons donc plus les uns les autres; mais pensez plutรดt ร ne rien faire qui soit pour votre frรจre une pierre d’achoppement ou une occasion de chute.
Je sais et je suis persuadรฉ par le Seigneur Jรฉsus que rien n’est impur en soi, et qu’une chose n’est impure que pour celui qui la croit impure.
Mais si, pour un aliment, ton frรจre est attristรฉ, tu ne marches plus selon l’amour: ne cause pas, par ton aliment, la perte de celui pour lequel Christ est mort.
Que votre privilรจge ne soit pas un sujet de calomnie.
Car le royaume de Dieu, ce n’est pas le manger et le boire, mais la justice, la paix et la joie, par le Saint-Esprit.
Celui qui sert Christ de cette maniรจre est agrรฉable ร Dieu et approuvรฉ des hommes.
Ainsi donc, recherchons ce qui contribue ร la paix et ร l’รฉdification mutuelle.
Pour un aliment, ne dรฉtruis pas l’oeuvre de Dieu. A la vรฉritรฉ toutes choses sont pures; mais il est mal ร l’homme, quand il mange, de devenir une pierre d’achoppement.
Il est bien de ne pas manger de viande, de ne pas boire de vin, et de s’abstenir de ce qui peut รชtre pour ton frรจre une occasion de chute, de scandale ou de faiblesse.
Cette foi que tu as, garde-la pour toi devant Dieu. Heureux celui qui ne se condamne pas lui-mรชme dans ce qu’il approuve!
Mais celui qui a des doutes au sujet de ce qu’il mange est condamnรฉ, parce qu’il n’agit pas par conviction. Tout ce qui n’est pas le produit d’une conviction est pรฉchรฉ.
Romains chapitre 15
Nous qui sommes forts, nous devons supporter les faiblesses de ceux qui ne le sont pas, et ne pas nous complaire en nous-mรชmes.
Que chacun de nous complaise au prochain pour ce qui est bien en vue de l’รฉdification.
Car Christ ne s’est point complu en lui-mรชme, mais, selon qu’il est รฉcrit: Les outrages de ceux qui t’insultent sont tombรฉs sur moi.
Or, tout ce qui a รฉtรฉ รฉcrit d’avance l’a รฉtรฉ pour notre instruction, afin que, par la patience, et par la consolation que donnent les Ecritures, nous possรฉdions l’espรฉrance.
Que le Dieu de la persรฉvรฉrance et de la consolation vous donne d’avoir les mรชmes sentiments les uns envers les autres selon Jรฉsus-Christ,
afin que tous ensemble, d’une seule bouche, vous glorifiiez le Dieu et Pรจre de notre Seigneur Jรฉsus-Christ.
Accueillez-vous donc les uns les autres, comme Christ vous a accueillis, pour la gloire de Dieu.
Je dis, en effet, que Christ a รฉtรฉ serviteur des circoncis, pour prouver la vรฉracitรฉ de Dieu en confirmant les promesses faites aux pรจres,
tandis que les paรฏens glorifient Dieu ร cause de sa misรฉricorde, selon qu’il est รฉcrit: C’est pourquoi je te louerai parmi les nations, Et je chanterai ร la gloire de ton nom.
Il est dit encore: Nations, rรฉjouissez-vous avec son peuple!
Et encore: Louez le Seigneur, vous toutes les nations, Cรฉlรฉbrez-le, vous tous les peuples!
Esaรฏe dit aussi: Il sortira d’Isaรฏ un rejeton, Qui se lรจvera pour rรฉgner sur les nations; Les nations espรฉreront en lui.
Que le Dieu de l’espรฉrance vous remplisse de toute joie et de toute paix dans la foi, pour que vous abondiez en espรฉrance, par la puissance du Saint-Esprit!
Pour ce qui vous concerne, mes frรจres, je suis moi-mรชme persuadรฉ que vous รชtes pleins de bonnes dispositions, remplis de toute connaissance, et capables de vous exhorter les uns les autres.
Cependant, ร certains รฉgards, je vous ai รฉcrit avec une sorte de hardiesse, comme pour rรฉveiller vos souvenirs, ร cause de la grรขce que Dieu m’a faite
d’รชtre ministre de Jรฉsus-Christ parmi les paรฏens, m’acquittant du divin service de l’Evangile de Dieu, afin que les paรฏens lui soient une offrande agrรฉable, รฉtant sanctifiรฉe par l’Esprit-Saint.
J’ai donc sujet de me glorifier en Jรฉsus-Christ, pour ce qui regarde les choses de Dieu.
Car je n’oserais mentionner aucune chose que Christ n’ait pas faite par moi pour amener les paรฏens ร l’obรฉissance, par la parole et par les actes,
par la puissance des miracles et des prodiges, par la puissance de l’Esprit de Dieu, en sorte que, depuis Jรฉrusalem et les pays voisins jusqu’en Illyrie, j’ai abondamment rรฉpandu l’Evangile de Christ.
Et je me suis fait honneur d’annoncer l’Evangile lร oรน Christ n’avait point รฉtรฉ nommรฉ, afin de ne pas bรขtir sur le fondement d’autrui,
selon qu’il est รฉcrit: Ceux ร qui il n’avait point รฉtรฉ annoncรฉ verront, Et ceux qui n’en avaient point entendu parler comprendront.
C’est ce qui m’a souvent empรชchรฉ d’aller vers vous.
Mais maintenant, n’ayant plus rien qui me retienne dans ces contrรฉes, et ayant depuis plusieurs annรฉes le dรฉsir d’aller vers vous,
j’espรจre vous voir en passant, quand je me rendrai en Espagne, et y รชtre accompagnรฉ par vous, aprรจs que j’aurai satisfait en partie mon dรฉsir de me trouver chez vous.
Prรฉsentement je vais ร Jรฉrusalem, pour le service des saints.
Car la Macรฉdoine et l’Achaรฏe ont bien voulu s’imposer une contribution en faveur des pauvres parmi les saints de Jรฉrusalem.
Elles l’ont bien voulu, et elles le leur devaient; car si les paรฏens ont eu part ร leurs avantages spirituels, ils doivent aussi les assister dans les choses temporelles.
Dรจs que j’aurai terminรฉ cette affaire et que je leur aurai remis ces dons, je partirai pour l’Espagne et passerai chez vous.
Je sais qu’en allant vers vous, c’est avec une pleine bรฉnรฉdiction de Christ que j’irai.
Je vous exhorte, frรจres, par notre Seigneur Jรฉsus-Christ et par l’amour de l’Esprit, ร combattre avec moi, en adressant ร Dieu des priรจres en ma faveur,
afin que je sois dรฉlivrรฉ des incrรฉdules de la Judรฉe, et que les dons que je porte ร Jรฉrusalem soient agrรฉรฉs des saints,
en sorte que j’arrive chez vous avec joie, si c’est la volontรฉ de Dieu, et que je jouisse au milieu de vous de quelque repos.
Que le Dieu de paix soit avec vous tous! Amen!
Romains chapitre 16
Je vous recommande Phoebรฉ, notre soeur, qui est diaconesse de l’Eglise de Cenchrรฉes,
afin que vous la receviez en notre Seigneur d’une maniรจre digne des saints, et que vous l’assistiez dans les choses oรน elle aurait besoin de vous, car elle a donnรฉ aide ร plusieurs et ร moi-mรชme.
Saluez Prisca et Aquilas, mes compagnons d’oeuvre en Jรฉsus-Christ,
qui ont exposรฉ leur tรชte pour sauver ma vie; ce n’est pas moi seul qui leur rends grรขces, ce sont encore toutes les Eglises des paรฏens.
Saluez aussi l’Eglise qui est dans leur maison. Saluez Epaรฏnรจte, mon bien-aimรฉ, qui a รฉtรฉ pour Christ les prรฉmices de l’Asie.
Saluez Marie, qui a pris beaucoup de peine pour vous.
Saluez Andronicus et Junias, mes parents et mes compagnons de captivitรฉ, qui jouissent d’une grande considรฉration parmi les apรดtres, et qui mรชme ont รฉtรฉ en Christ avant moi.
Saluez Amplias, mon bien-aimรฉ dans le Seigneur.
Saluez Urbain, notre compagnon d’oeuvre en Christ, et Stachys, mon bien-aimรฉ.
Saluez Apellรจs, qui est รฉprouvรฉ en Christ. Saluez ceux de la maison d’Aristobule.
Saluez Hรฉrodion, mon parent. Saluez ceux de la maison de Narcisse qui sont dans le Seigneur.
Saluez Tryphรจne et Tryphose, qui travaillent pour le Seigneur. Saluez Perside, la bien-aimรฉe, qui a beaucoup travaillรฉ pour le Seigneur.
Saluez Rufus, l’รฉlu du Seigneur, et sa mรจre, qui est aussi la mienne.
Saluez Asyncrite, Phlรฉgon, Hermรจs, Patrobas, Hermas, et les frรจres qui sont avec eux.
Saluez Philologue et Julie, Nรฉrรฉe et sa soeur, et Olympe, et tous les saints qui sont avec eux.
Saluez-vous les uns les autres par un saint baiser. Toutes les Eglises de Christ vous saluent.
Je vous exhorte, frรจres, ร prendre garde ร ceux qui causent des divisions et des scandales, au prรฉjudice de l’enseignement que vous avez reรงu. Eloignez-vous d’eux.
Car de tels hommes ne servent point Christ notre Seigneur, mais leur propre ventre; et, par des paroles douces et flatteuses, ils sรฉduisent les coeurs des simples.
Pour vous, votre obรฉissance est connue de tous; je me rรฉjouis donc ร votre sujet, et je dรฉsire que vous soyez sages en ce qui concerne le bien et purs en ce qui concerne le mal.
Le Dieu de paix รฉcrasera bientรดt Satan sous vos pieds. Que la grรขce de notre Seigneur Jรฉsus-Christ soit avec vous!
Timothรฉe, mon compagnon d’oeuvre, vous salue, ainsi que Lucius, Jason et Sosipater, mes parents.
Je vous salue dans le Seigneur, moi Tertius, qui ai รฉcrit cette lettre.
Gaรฏus, mon hรดte et celui de toute l’Eglise, vous salue. Eraste, le trรฉsorier de la ville, vous salue, ainsi que le frรจre Quartus.
Que la grรขce de notre Seigneur Jรฉsus-Christ soit avec vous tous! Amen!
A celui qui peut vous affermir selon mon Evangile et la prรฉdication de Jรฉsus-Christ, conformรฉment ร la rรฉvรฉlation du mystรจre cachรฉ pendant des siรจcles,
mais manifestรฉ maintenant par les รฉcrits des prophรจtes, d’aprรจs l’ordre du Dieu รฉternel, et portรฉ ร la connaissance de toutes les nations, afin qu’elles obรฉissent ร la foi,
Dieu, seul sage, soit la gloire aux siรจcles des siรจcles, par Jรฉsus-Christ! Amen!
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